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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 21:34

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/84/94/35/20078430.jpg

Titre original : Brave

Film américain sorti le 01 août 2012

Réalisé par Mark Andrews et Brenda Chapman

Avec les voix de Kelly MacDonald, Billy Connolly, Emma Thompson,…

Animation, Aventure

Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.

      

L’aventure Pixar est l’un des points les plus foisonnants et passionnants de l’histoire du cinéma américain de ces trente dernières années. Fondé par un groupe d’amis parmi lesquels on comptait John Lasseter et Steve Jobs, décédé l’année dernière, le studio devint très vite le pionnier de l’animation en images de synthèse. Alors que tout le monde regardait d’un œil assez circonspect leur premier projet de long-métrage, la sortie en salles de Toy Story fut l’équivalent d’un véritable séisme au sein de l’industrie hollywoodienne. Une grosse révolution déjà commencée quelques années auparavant mais qui éclatait tout à coup au grand jour. La suite a tout eu du conte de fées façon Disney. Pendant la décennie qui a suivie, Pixar a régulièrement dévoilé des projets de plus en plus ambitieux et originaux longtemps préparés en amont. Une telle quantité de chefs d’œuvres laissait assez pantois.

Au fur et à mesure que l’animation de synthèse devenait précise, harmonieuse, riche, les sujets traités par Pixar faisaient preuve d’une gravité et d’un aplomb graduelles qui amenaient la critique et le public à s’époumoner à chaque sortie : « mais jusqu’à quand cela va-t-il durer ? ». Pixar enchaina d’abord un « remake » des Sept Mercenaires (ou Samouraïs selon la préférence) avec des insectes pour le très jubilatoire 1001 pattes, puis le studio produisit un film uniquement peuplé de monstres pour donner naissance à l’absolument irrésistible Monstres et Co. Lorsque Pixar s’attèle au film de super-héros avec Les Indestructibles, c’est pour livrer rien de moins que l’un des sommets du genre. Quant le studio de Lasseter prépare un film d’animation (pour enfants !) avec quasiment que des robots et une première demi-heure presque sans dialogue, cela donne Wall-e, non seulement l’un des plus grands « dessins animés » américains mais aussi l’un des films de S.F. les plus époustouflants de la décennie précédente. L’apogée de leur audace fut atteint avec Là-haut, film bouleversant sur la vieillesse (rappelons encore une fois qu’il s’agit de films pour tous les publics), et le tétanisant Toy Story 3 dont la dernière demi-heure fit couler un flot de larmes chez les spectateurs du monde entier. 

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/84/99/98/19961044.jpgAffaiblissement

En plus d’avoir à juste titre trusté la scène de l’animation internationale, au point de littéralement ridiculiser la concurrence U.S. pendant plus de quinze années, Pixar s’est fait le révélateur de quelques un des plus grands talents que l’Amérique a su récemment engendrer, dont notamment Andrew Stanton mais aussi, et surtout, Brad Bird. Néanmoins une telle suite de grands films ne pouvait continuer indéfiniment. L’été dernier fut une véritable douche froide pour la communauté cinéphile avec la sortie du très décevant Cars 2. Un mauvais Pixar était donc possible ? Voilà qui remettait les choses à leurs places. Même Pixar n’était pas infaillible. Cela avait indirectement un côté rassurant de se dire que même un grand studio comme celui-ci pouvait avoir quelques faiblesses. Pixar reste une entreprise humaine pouvant parfois commettre des erreurs et n’est pas une sorte de machine à pondre des chefs-d’œuvre.

Cars 2laissait en lui-même un arrière-goût amer. D’abord parce qu’il s’agissait d’une suite, procédé mercantile qu’avait évité le plus possible Pixar, mis à part pour sa brillante trilogie Toy Story. Aussi parce que l’idée de faire un film d’espionnage au premier degré transposer dans l’univers automobile de Cars n’était pas forcément vouée à l’échec. D’ailleurs, les scènes s’y rapportant étaient même très réussies, notamment une introduction assez chouette qui rappelait le bon souvenir de ces vieux « James Bond » rétro. Le problème, c’est que Lasseter avait doublement contrebalancé cette idée en y ajoutant une intrigue de courses de voitures qui ne semblait que vaguement l’intéresser et en la plombant surtout avec des séquences humoristiques ringardes à peine dignes d’un mauvais DreamWorks (le studio concurrent de Pixar qui lui était jusque là très inférieur à tous les niveaux). Enfin, sa principale erreur avait été de confier le premier rôle à Martin la dépanneuse, sidekick dans Cars et clairement le plus mauvais personnage qu’ait jamais crée le studio de la lampe.

Pixar avait fait son premier mauvais film, mais le suivant rassurait déjà. En premier lieu parce qu’il s’agissait d’un projet à nouveau original qui paraissait comme une bouffée d’air frais pour le spectateur après avoir enchainé les suites Toy Story 3 et Cars 2. Aussi, parce qu’il s’agissait d’un vieux projet autrefois intitulé The Bear and The Bow (L’Ours et la Flèche) devant mélanger « conte de fées » dans la plus pure tradition des premiers films de Disney et film d’aventure médiéval au milieu des somptueux paysages écossais. Enfin, parce que ce retitré Brave (Rebelle en français) était le premier Pixar réalisé par une femme, Brenda Chapman, et qu’il mettait en scène la première héroïne du studio de Lasseter qui avait été jusque là assez masculin (mis à part quelques rares mais souvent savoureux seconds rôles féminins dans Les Indestructibles et Ratatouille).

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/84/94/35/19955885.jpgUne affaire de femmes

Cependant, un « couac » majeur eu lieu pendant la production de ce long-métrage : l’éviction soudaine de Chapman à la tête du projet. Les raisons restent obscures bien qu’une traditionnelle « divergence d’opinions artistiques » a été évoquée. Elle fut remplacée par Mark Andrews et Pixar se vit taxé de misogynie par tout un tas de critiques opportunistes se délectant des premiers signes de faiblesses d’un studio qu’ils percevaient de façon précoce, et à tort, comme un cadavre déjà à moitié pourri. Les explications de cette production apparemment houleuse se feront jour d’elles-mêmes dans les années à venir et, s’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter d’une décadence de Pixar après un acte comme celui-là, bien plus courant à Hollywood qu’on aimerait bien le penser, on pouvait néanmoins s’inquiéter de l’impact que cela pourrait avoir sur le long-métrage lui-même.

On espérait toujours un « redressage de barre » magistral comme ce fut le cas avec Ratatouille, projet en perdition avant l’arrivée salvatrice de Brad Bird qui parvint à en faire un vrai chef d’œuvre. Mais après le visionnage de Rebelle, il s’avère qu’il s’agit surtout d’un film accouché dans la douleur et qui se retrouve tiré de deux côtés diamétralement opposés. Et l’on peut très vite supposer de la raison de cette divergence artistique. Car, relaté au premier degré, l’histoire de Rebelle n’aurait clairement pas été destiné aux enfants tant celle-ci est à la fois sombre et violente dans sa symbolique. Les vingt premières minutes dévoile une héroïne somme toute assez classique depuis le début des années 2000 puisqu’il s’agit d’une jeune princesse qui, contrairement à de nombreuses de ses prédécesseurs, ne souhaite pas jouer les potiches et attendre gentiment dans sa tour qu’un prince valeureux vienne la sauver des griffes d’un quelconque dragon.

Miranda est la jeune fille d’un roi normand qui se voit contrainte par sa mère d’épouser l’un des fils des trois autres chefs de clan du royaume. Mais, là où Pixar avait souvent été le premier à mettre en scène des histoires ou des univers encore jamais (ou que très rarement) élaborés par leurs rivaux, le studio s’est ici fait couper l’herbe sous le pied depuis quelques années. Des princesses rebelles dans les dessins animés, il y en a depuis quelques temps, ne serait-ce que dans Shrek, La Princesse et la Grenouille ou encore Raiponce ; ces deux derniers longs-métrages étant d’ailleurs produits par un Disney devant son renouveau artistique à la direction de… John Lasseter.

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/84/94/35/20091928.jpgL’Ours…

Cependant, ce n’est pas dans ce parti pris que Rebelle se révèle faible. Pixar ne s’en tire pas si mal et leur héroïne est à la fois touchante et attachante, en plus d’être dotée d’un physique (rousse et bouclée, une première pour une princesse de dessins animés) et d’un caractère qui la rend assez spécifique et marquante. Sa relation conflictuelle avec sa mère est même le nœud de l’intrigue et l’une des plus intéressantes réussites du film d’Andrews et de Chapman. Cette dernière est à la fois tiraillée par son instinct maternel, son expérience de femme et ses obligations de reine, ce qui a pour fâcheuse conséquence de ne pas la faire souvent agir correctement avec sa fille. Un problème de communication entre mère et fille qui est brillamment dévoilé par une pertinente séquence en montage alternatif.

Ce conflit de générations est d’autant plus intéressant qu’il se concentre sur deux femmes, et non deux hommes comme les frileuses productions américaines pour enfants en ont la désagréable habitude. Mais jusqu’ici, pas de quoi traumatiser un jeune bambin, bien que certains paysages nocturnes de l’Ecosse dégage une atmosphère inquiétante et mystérieuse tout à fait jubilatoire ; quoiqu’un certain manque d’ampleur est perceptible tant la majorité de l’action parait se dérouler dans un château et une forêt assez réduite. Le tournant se fait au milieu du long-métrage lorsque la jeune Miranda, désireuse de faire changer sa mère pour pouvoir enfin vivre sa vie et modifier les traditions, demande de l’aide à une sorcière déguisée en sculptrice d’ours. Le sortilège que la fille lance à sa mère va avoir une conséquence tragique puisque cette dernière va changer non pas d’opinion mais… d’apparence.

Cette transformation en ours est le cœur du récit puisqu’elle était amorcée dès l’excellente introduction (si seulement tout le film avait été à son image !) où la mère imite un « monstre » voulant dévorer une Miranda alors enfant afin de l’amuser. Le vrai choc, c’est que cet acte cruel n’est pas commis par un méchant sorcier mais bien par la jeune héroïne elle-même, qui révèle par la même occasion une noirceur inattendue pour un personnage principal dans un film pour enfants. Elle qui cherchait à trouver et à changer son destin,  elle se retrouve soudain à devoir faire face à ses actes rebelles et à tirer les conséquences qui en ont découlées, voire à en payer le prix.

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/84/94/35/20172121.jpg… et la Flèche

Néanmoins, cette « éducation » sous le coup du sort ne marche pas que dans un seul sens. Car si la jeune fille fait preuve de frivolité, au point de mettre en péril l’équilibre du royaume qu’elle a pourtant pour devoir de maintenir stable, la mère doit aussi tirer les leçons de ses erreurs. Et réapprendre à communiquer avec sa fille comme lorsque celle-ci était enfant et à lui accorder plus de liberté plutôt que de lui imposer ses propres choix. Ce rapport de force était sous-entendu dès le titre original du film, les symboles archétypaux et mythologiques de « l’ours » et de la « flèche » représentant respectivement la mère et Miranda pour son incroyable habileté au tir à l’arc (habileté qui n’a plus aucune utilité pour l’héroïne passé les vingt premières minutes), avant que celui-ci ne soit passé complètement sous silence par une production ne vendant plus Rebelle que comme une comédie médiévale bas du front. Cette malédiction se répète car elle prend un écho avec une légende que l’on racontait à Miranda, mettant en scène un valeureux guerrier trop individualiste et intéressé qui avait brisé l’harmonie de son royaume et s’était transformé en berserker (« guerrier-ours ») afin de défaire les autres chefs de clans.

Le problème est que ces deux histoires similaires ne sont pas traitées de la même manière. Là où le guerrier est devenu irrémédiablement un ignoble ours terrifiant, qui parviendra même à couper la jambe du père de Miranda, la reine se métamorphose en un ours « humanisé ». Et il est fort probable que cela n’était pas le cas dans les premières versions du script qui devait plutôt voir la reine-ours s’enfuir du château tel un animal en furie que de se dandiner continuellement comme une demoiselle effarouchée. Le traitement de cette trame devient soudainement plus frivole et léger alors que les enjeux sont à la base tragiques voir violents ; Miranda « tue » d’une certaine façon sa mère puisque celle-ci devient par intermittence (et est censée devenir irrémédiablement à court termes) un prédateur n’ayant plus une once d’humanité. Il faut en plus ajouter que le père voue une haine sans borne aux ours depuis sa blessure et qu’il entend bien tuer cet animal qui n’est autre que sa propre femme. Une tension insoutenable désamorcée par un traitement comique parfois assez bête qui a manifestement été rajouté à la dernière minute ainsi que par une surexplication assez inattendue par la voix off des enjeux pourtant déjà limpides.

Et il est bien dommage car ce ne sont pas les qualités qui manquent à ce long-métrage. Une belle humanité transparait de cette histoire de femmes où une mère et une fille vont devoir intervertir temporairement leurs statuts (Miranda devant veiller sur sa mère-ours) pour enfin se comprendre. Une poignée de séquences se révèle très efficace : la scène d’introduction évidemment, belle note d’intention initiale ; la scène du tournoi de tir à l’arc où Miranda ose réclamer le droit de participer pour obtenir sa propre main ; la première apparition du méchant ours ou encore la bagarre finale. Et ces plans larges absolument magnifiques de l’Ecosse, ses landes, ses lacs, ses forêts, ses montagnes. Des paysages de toute beauté reproduits par des animateurs au top de leurs formes mais parfois gâchés par quelques mauvaises chansons recouvrant les scènes de chevauchées dans la nature. Malgré toutes ses faiblesses scénaristiques, Rebelle reste techniquement bien au-dessus de toutes les productions animées rivales aux USA.

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/84/94/35/20172116.jpgVers son destin

Un somptueux écrin où le meilleur de Pixar (la démonstration technologique, la noirceur et la maturité du propos) côtoie le pire de DreamWorks (l’avalanche de blagues anachroniques et lourdes). L’affiliation avec le studio rival est particulièrement visible dans l’exécution du long-métrage, à savoir ce ton constamment désinvolte et léger où s’accumule les clins d’œil pas toujours bienvenus voire hors de propos, éternisant des séquences comiques qui n’ont pas lieu d’être et ralentissant la progression de l’intrigue (les interminables séquences de cache-cache dans le château). Rebelle accumule un nombre de gags ratés assez effarant et s’embarrasse de personnages secondaires irritants (les trois chefs de clans et leurs fils) voire inutiles (les triplés). Au final, on s’agace face à cette aventure où, au lieu d’avoir une fille devant faire face à sa mère devenue un ours féroce et primitif, on se retrouve avec un duo comique qui tourne en rond où un ours ultra féminisé se met à jouer les coquettes et à ne faire que des gestes et des mimiques humaines. A ce niveau, Frère des Ours qui empruntait la même idée de départ (la transformation du personnage principal en ours) était clairement plus aboutie. Et ce ne sont pas les inaudibles chansons qui parsèment le long-métrage, tel un Disney des années 90, qui sauve Rebelle ; Pixar évitait pourtant généralement d’en employer dans leurs précédents longs-métrages.

Enfin, Rebelle montre aussi pour la première fois Pixar en situation d’infériorité auprès de son « ennemi » DreamWorks. Et c’est peut-être ça le plus décevant. DreamWorks, après des années de nivellement par le bas, avait surpris son monde en sortant l’excellent Dragons en 2010. Le studio lui-même ne semblait pas y croire tant il vendit mal son long-métrage anormalement beau, riche et trépidant. Ce dernier suivait le fils chétif d’un grand chef Viking qui s’alliait avec un dragon réputé féroce afin de se révéler enfin digne de son père tout en faisant lentement changer les traditions du royaume qu’il est destiné à gouverner. Et sur un sujet et un univers plutôt similaire, DreamWorks s’était montré plus habile, au point de conclure le film par une séquence finale à la fois ambitieuse, touchante et cohérente avec sa thématique principale (la complémentarité, l’entraide pour surmonter les différences et les obstacles). Au même titre que l'autre film majeur de l'été, The Dark Knight Rises, et l'autre grosse production malade de Disney de 2012, John Carter, Rebelle est l'archétype du film malade où l'on ne cesse de s'exclamer pendant la vision que ça aurait pu être tellement mieux.

Faut-il pour autant s’inquiéter du futur de Pixar ? Non car il est peu probable que le studio perde si soudainement la main, et ce, même si quelques uns de ses plus grands artistes sont partis pour se lancer dans le cinéma « live ». Certes, la prochaine prequel de Monstres et Co, Monsters University, ne devrait pas, sauf grande surprise, être une pierre fondamentale de l’œuvre de Pixar. Au mieux peut-on espérer pour l’instant un film de divertissement très louable et efficace. Mais une « nouvelle vague Pixar » arrive, d’autant plus que les rumeurs récentes faisant état de la préparation d’une suite au magnifique Monde de Némo seraient très précipitées. Une nouvelle flopée de projets originaux approche, bien que le très séduisant Newt (relatant l’aventure d’un triton extrêmement rare devant se reproduire avec l’unique triton femelle de son genre pour sauver son espèce) ait été annulé. On aura d’abord droit à The Good Dinosaur de Bob Peterson (réalisateur de Là-haut) se déroulant dans un univers où l’humanité vit aux côtés des dinosaures qui sont parvenus à survivre au cataclysme qui devait les exterminer. Puis viendra un long-métrage de Lee Unkrich (Toy Story 3) sur le « Dia de los Muertos ». Et il y aura enfin un film mis en scène par Peter Docter (Monstres et Co) sur l’esprit humain et la naissance des idées ; projet qualifié d’ailleurs comme « très ambitieux » par le studio, c’est dire le niveau qu’il devrait atteindre. La lampe de Pixar va encore pouvoir bondir insouciamment pendant encore quelques temps.

NOTE :  5,5 / 10

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/84/94/35/20091930.jpg

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